Informations sur les planètes de notre système solaire
Toutes les planètes diffèrent les unes des autres par la taille, le mouvement, la composition, la densité et la température. Il n'existe pas deux planètes identiques.
Les planètes les plus proches, soit Mercure, Vénus, Terre et Mars sont dites telluriques à cause de leur composition rocheuse.
Les planètes éloignées sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune; elles se ressemblent par leur composition gazeuse.
Rotation vs révolution
La rotation est le mouvement où la Terre tourne sur elle-même, de l'ouest vers l'est, en 1 journée (environ 24 heures).
La révolution est le mouvement de la Terre autour du Soleil, qui se fait en 1 an (environ 365 jours). Cette révolution se fait dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Les points de référence
Un point de référence est un système d'axes de toutes sortes utilisé pour donner les coordonnées de positions ou de mouvement des choses.
P.ex. L'équateur et le méridien d'origine sont les axes du point de référence utilisé pour localiser les positions sur la Terre.
Les planètes
Le mot planète a comme origine le motlatinplanetus, qui désigne « astres en mouvement » (ou « astre errant »), par opposition aux étoiles qui apparaissent immobiles.
- qui possède une masse suffisante pour que sa gravité la maintienne en forme sphérique ;
- qui a éliminé tout corps se déplaçant sur une orbite proche.
Selon cette définition, huit planètes ont été recensées dans le système solaire : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Les constellations
La vue des étoiles tournant autour de la Terre incitait les Anciens à observer les mouvements des corps célestes (le Soleil, la Lune, les étoiles et les planètes).
De nombreuses civilisations anciennes telles que celles de la Grèce, de Babylone ou celles des Indes et d’Égypte ont accumulé des masses de connaissances sur les étoiles. Elles ont révélé certaines choses :
- L’agencement des étoiles reste inchangé dans le ciel. Leur placement évoque des points dessinant des objets, que les gens ont reliés et nommés. Ces groupements sont appelés des constellations.
p.ex.
Les signes du zodiaque proviennent même des constellations en ligne avec le Soleil le jour de ta naissance. Certains gens et cultures associent les traits de personnalités particuliers aux signes du zodiaque.
p.ex.
Une étoile donnée se lève et se couche plus prématurément de quatre minutes par jour par rapport à celui qui le précède. Sur un mois, différentes étoiles peuples donc le ciel de la nuit. Du fait que chaque mois présente un ensemble d’étoiles différentes, on a pu développer la capacité de prédire les changements de saisons, ce qui a mené à la création du calendrier.
Les levers et les couchers du soleil se suivent à une cadence différente de celle des étoiles.
La lune se lève et se couche également à des rythmes différents de ceux des étoiles. De plus, la Lune a des phases.
Les légendes anciennes
De nombreuses civilisations anciennes ont inventé des histoires pour relater l’origine et les mouvements des corps célestes. Pour les Romains, Jupiter était le roi des dieux. Pour les Égyptiens, le bateau sacré du dieu du Soleil Ra était tire chaque jour à travers le ciel.
Les aborigènes d’Amérique du Nord ont leurs propres histoires. Les Algonquins, les Iroquois et les Narragansetts ont vue la constellation de la Grande Ourse comme un ours fuyant les chasseurs.
D’après ces histoires, l’ours, assez bas pour effleurer les feuilles d’érable dans les premiers soirs de l’automne, fait virer les feuilles au rouge par son sang.
D’autres groupes, les Snohomish racontent dans une légende que trois chasseurs poursuivant 4 élans sont devenus les sept étoiles de la Grande Ourse. Un « chien » accompagnait l’un d’entre eux et tu peux le voir si tu fixes attentivement l’étoile centrale dans l’anse.
Les légendes associées aux constellations étaient souvent des formes de théories scientifiques. La légende était une façon d'expliquer un phénomène scientifique qu'on ne pouvait pas autrement décrire en raison des connaissances limités au niveau de la science.
Un ciel coordonné
En plus la transmission d’histoires sur les corps célestes, certains Anciens voulaient en faire des mesures précises pour les localiser dans le ciel.
Ils leur ont attribué deux coordonnées en degrés.
L'angle azimut, est mesuré dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du Nord. Tandis que le Nord lui-même représente 0o, l'Est 90o, le Sud 180o et l'Ouest 270o, jusqu'à 360o ou 0o pour le Nord.
La mesure de l’autre angle formé au-dessus de l’horizon par le corps céleste a été nommé l’altitude. Le zénith représente donc 90°, la mi-chemin entre le zénith et l'horizon: 45° et ainsi de suite.
Le point opposé au zénith est appelé le Nadir. Les angles coordonnant un corps céleste ont reçu le nom de coordonnées altazimutales.
L’origine de cette technique remonte au moins à l’ancienne Égypte.
Les coordonnées altazimutales permettent de localiser un corps céleste par rapport à la planète Terre. Chacune des coordonnées de ces corps célestes se modifie en fonction de l’heure de lecture.
En se servant de ces coordonnées altazimutales, les arpenteurs d’hier et d’aujourd’hui ont localisé des objets terrestres et célestes.
Notre capacité de mesure des emplacements des corps dans le ciel a toujours dépendu de dispositifs technologiques.
Un astrolabe est un dispositif utilisé pour mesurer l’altitude d’un objet.
On utilise un compas pour mesurer l’azimut d’un objet.
Ce sont les Grecs anciens qui ont inventé l’astrolabe. C’était un anneau tenu verticalement sur lequel était monté un pointeur. On utilisait ce dernier pour viser une étoile afin de mesurer son angle.
Les Romains se servaient des angles pour se livrer à des arpentages pratiques, comme pour la construction de leurs aqueducs.
Plus tard, le compas a été importé du monde arabe vers 1 200 ans après Jésus-Christ.
Ces outils ont permis à la navigation de faire de grands progrès et à la grande exploration des mers de commencer.
Si tu veux suivre le mouvement réel de n’importe quel corps céleste (comme le Soleil, la Lune et les planètes), ce sont les étoiles que tu dois utiliser comme point de référence à la place de la Terre.
En se basant sur les étoiles, tu observeras que les corps célestes se déplacent, et non les étoiles.
Le modèle centré sur la Terre
Les connaissances avancées des Anciens sur les mouvements des corps célestes ne les ont pas empêchés de croire que les étoiles tournaient autour de la Terre.
Cela a mené au modèle de l’univers centré sur la Terre ou géocentrique. Fondée sur les idées du philosophe grec Aristote, cette conception concernant les mouvements célestes a hanté les esprits pendant presque 2000 ans.
Aristote a fondé son modèle sur les calculs mathématiques et la géométrie développés par Pythagore et Euclide.
Il a ajouté sa conception de la perfection des formes des cercles et des sphères pour achever son modèle.
Aristote a aussi remarqué que la disposition des étoiles dans le ciel demeurait inchangée. Il a donc disposé les étoiles sur la surface extérieure d’une sphère, qu’il a nommée le « firmament des étoiles fixes » ou sphère céleste.
À l’intérieur de la sphère, il en a disposé d’autres plus concentriques, qu’il a identifiées comme étant le Soleil, la Lune et les cinq planètes connues.
Le modèle centré sur la Terre donnait des moyens pour prévoir les époques et les dates des levers et des couchers des corps célestes.
Il a utilisé jusqu’à 55 sphères intérieures différentes pour représenter les mouvements observés!
Ptolémée, ainsi que d’autres scientifiques, ont modifié le modèle d’Aristote centré sur la Terre.
Le modèle de Ptolémée attribue une autre grandeur au mouvement circulaire de ces planètes, appelé « épicycle ». Par rapport au modèle centré sur la Terre, le résultat en a été plus complexe, mais semblait toutefois être sensé.
À l'aide de théories mathématiques, Kepler n’a pas seulement découvert des formes orbitales des épicycles, mais il a aussi défini les formes et les dimensions de tout le système solaire connu.
Avec Kepler, le monde avait maintenant des modèles mathématiques de l’univers, lesquels se fondaient sur des observations plus précises des corps célestes. Kepler avait défini que la forme orbitale des planètes était elliptique. 80 ans plus tard, Isaac Newton énonçait la loi de la gravitation universelle. Cette loi a pu aidé à expliqué pourquoi les orbites planétaires étaient elliptiques.
Au début du XVIe siècle, l’astronome polonais Nicolas Copernic a proposé un modèle différent pour expliquer la vue depuis la Terre. Le Soleil y était fixe, et la Terre en rotation faisait le tour du Soleil, plutôt que ce soit lui qui fasse, vers l’est et à travers les étoiles, le tour d’une Terre fixe.
D’après la loi de Newton, une force de gravitation existe et attire tous les objets les uns vers les autres.
Lorsqu’aucune force n’agit sur l’objet, ce dernier se déplace en ligne droite et à vitesse constante.
Puisque les planètes sont toujours en mouvement, elles se déplaceraient librement dans l’espace et en ligne droite si aucune force n’agissait sur elles. La force de gravité qui les attire vers le Soleil contrebalance leur mouvement naturel.
Chaque planète est, par conséquent, en orbite autour du Soleil.
Ce modèle est connu comme étant celui de l’univers centré sur le Soleil ou héliocentrique.
Les gens avaient des objections au modèle de l'univers de Copernic et pensaient que :
- Si le jour et la nuit étaient les résultats de la rotation de la Terre, les gens seraient projetés hors de la Terre;
- Si la Terre tournait sur elle-même sous son atmosphère, les gens se feraient bousculé par un vent intense et soufflant sans arrêt vers l'Est;
- Il était inacceptable de déplacer la Terre du centre de l'Univers. Les gens n'étaient pas prêts à accepter qu'ils n'étaient pas les éléments les plus importants de l'Univers.
Lors de son étude scientifique, Isaac Newton a fait passer un rayon de lumière solaire à travers un prisme pour le décomposer en un spectre de couleurs.
L’expérience de Newton a démontré que la lumière solaire, blanche originellement, était décomposable en toutes les couleurs.
Un spectroscope est un appareil qui permet d’obtenir un spectre révélant pleins de couleurs.
Cette appareil était doté de prismes très fins. Il a remarqué que des centaines de raies noires apparaissaient dans le spectre du Soleil (spectre solaire).
Ces raies noires sont appelées des spectres de raies.
Les chimistes savaient que certains éléments dégageaient certaines couleurs lorsqu’ils étaient portés à incandescence.
(incandescence : quelque chose est assez chaud pour briller)
P.ex. Les vapeurs de sodium donnent une couleur jaune,
alors que le mercure donne une couleur bleuâtre.
Le physicien Gustav Kirchoff et le chimiste Robert Bunsen, tous deux Allemands, ont porté différents éléments chimiques à incandescence et examiné leur lumière résultante à travers un spectre.
Ils ont découvert que toutes les couleurs de l’arc-en-ciel n’étaient pas présentes. Le spectre leur est apparu comme possédant une série de raies colorées séparées d’espaces noirs.
Chacun des éléments qu’ils ont étudiés donnait lieu à une disposition propre des lignes spectrales différentes des autres.
Chaque spectre était unique et identifiait donc l’élément.
p.ex. Le spectre de l’hydrogène
Ces résultats ont permis à la science de faire naître la spectroscopie comme branche de la chimie.
La spectroscopie est l’étude des spectres.
La découverte de trois types de spectres
Kirchoff et Bunsen ont appris qu'il y a avait trois types de spectres :
1. L'émission d'un spectre de raies lumineuses :
Le spectre provenant d’un gaz chauffé à basse pression.
p.ex. une lampe à vapeur de mercure a un arrangement spectral comprenant seulement certaines couleurs et disposées sur un fond noir.
2. Le spectre continu
Si tu chauffes un solide, un liquide ou un gaz à haute pression, les spectres qui en résulteront contiendront toutes les couleurs se mélangeant les unes aux autres.
3. Le spectre de raies noiresOU le spectre d'absorption
Lorsque de la lumière de spectre continu passe à travers une substance plus froide, le spectre observé est continu avec des espaces sombres de séparation.
Les réseaux de diffraction
Une onde est un moyen particulier de transférer de l’énergie à travers un support quelconque.
Pense à n’importe quelle source lumineuse – le Soleil, par exemple. C’est une des sources d’ondes lumineuses de l’univers. Le Soleil est comme la pierre frappant l’eau du bassin.
Toutes les ondes produites par cet impact, l’énergie lumineuse du Soleil se propage par vagues à travers l’espace. Une partie d’entre elles atteignent la Terre.
Certains spectroscopes sont pourvus de prismes décomposant la lumière en un spectre. Un autre moyen existe toutefois : le recours à un réseau de diffraction à la place d’un prisme.
Un réseau de diffraction est un dispositif composé de milliers de petites fentes très rapprochées les unes des autres.
Un réseau de diffraction produit un spectre doté de bien plus de détails que celui produit par un prisme. Les réseaux de diffraction remplacent les prismes dans les spectroscopes modernes pour décomposer la lumière en spectres.
La spectroscopiepour les astronomes
Le passage d’une lumière à travers un gaz provoque l’absorption de certaines de ses parties par le gaz.
Des raies noires en résultent dans le spectre, comme dans le spectre solaire.
Si le spectre solaire renferme aussi des raies noires, cela doit signifier que la lumière du Soleil passe à travers certains gaz. On en conclut que ces gaz dans l’atmosphère du Soleil absorbent la lumière, ce qui se traduit par une rétention visible dans le spectre solaire.
Quels gaz existe-t-il donc dans l’atmosphère solaire ?
Lorsqu’ils font face à de telles questions, les astronomes ont recours aux analyses spectrales.
Si l’agencement des raies noires dans le spectre solaire correspond aux raies lumineuses produites par différents éléments, alors ces éléments sont présents dans l’atmosphère solaire.
Les astronomes ont eu recours à la même méthode pour découvrir des milliers d’étoiles. Ils ont installé des spectroscopes pour examiner les spectres de raies produits par différentes étoiles.
Comme elles sont moins éclatantes que le Soleil, les astronomes peuvent identifier les centaines de lignes que leurs spectres respectifs renferment.
Le peu de raies qui ont été observées leur a quand même permis de tirer des conclusions au sujet de la composition des étoiles.
L'effet Doppler
Les spectroscopes remplissent une autre fonction importante en astronomie.
Ils peuvent informer de la vitesse à laquelle un corps céleste, comme une étoile, s’avance ou s’éloigne de nous.
La sirène d’une ambulance ou d’un camion de pompiers ont un son différent suivant que le véhicule s’approche de toi, passe devant toi ou s’éloignent de toi.
Le changement de tonalité de la sirène s’appelle effet Doppler et est le résultat du changement de la longueur d’onde sonore.
p.ex. Mettons que le point noir au centre est un camion de pompiers.Les lignes autour du point représentent les ondes sonores.
La tonalité du son de la sirène du camion de pompiers immobile est la même dans toutes les directions, car les ondes sonores sont pareils autour de la source du son.
Maintenant, imagine encore que le point noir représente toujours le camion de pompiers. Cette fois-ci, il se déplace vers la droite. Les longueurs d'ondes changent en fonction du mouvement. Les ondes sont plus distancées à la gauche et plus comprimés à la droite.
Quelqu'un qui se tient du côté gauche interpretera les ondes plus larges comme un son grave, comparativement à une personne qui se tient du côté droit, où les ondes sont comprimés. Les ondes comprimés donne un son plus aïgu.
Un bang sonique a lieu lorsque la source du son (soit un avion) se déplace à la même vitesse des ondes (appelée mur du son).
p.ex.
Un bang supersonique a lieu lorsque la source du son dépasse le mur du son.
p.ex.
La lumière, comme le son, se déplace en ondes. L’effet Doppler nous permet donc de mesurer la vitesse et la direction des objets émettant de la lumière, comme les étoiles.
Alors que les ondes sonores provenant d’un objet en mouvement semblent changer de tonalité, les ondes lumineuses produites par un objet en mouvement se modifient chromatiquement. C'est-à-dire que leur spectre changera en fonction de leur mouvement.
p.ex. Si une étoile s’approche de toi, ses longueurs d’onde de lumière sont compressées.
Il en résulte que les raies noires dans le spectre de l’étoile glisseront vers l’extrémité des longueurs d’onde les plus courtes du spectre – la bleue.
Si l’étoile s’éloigne de toi, son spectre de raies décalera vers le rouge – en allant vers la partie de plus grande longueur d’onde (extrémité rouge) du spectre.
Dans l'image ci-dessus, la Terre est à la gauche et un corps céleste à la droite. On peut voir par le déplacement de la bande noir (raie) dans le spectre le déplacement relatif du corps céleste à la Terre.
De plus gros microscopes ont permis aux astronomes de découvrir de nouveaux objets astronomiques.
Par exemple, en 1773, sir William Herschel, un astronome anglais, a construit en Grande-Bretagne un grand télescope réflecteur. Grâce à ce télescope, il a découvert la planète Uranus.
À la fin du XIXe siècle, le plus grand télescope réflecteur du monde était celui de Yerkes, près de Chicago.
À l’aide de ce télescope, Gerald Kuiper a découvert du méthane dans les anneaux de Saturne, Titan et deux nouvelles lunes d’Uranus.
On utilise un télescope pour grossir des objets se situant à de grandes distances. Un télescope simple grossit des objets avec un objectif et une lentille oculaire.
L’objectifest la lentille la plus grosse située à l’avant du tube optique.
L’oculaire est la lentille par laquelle tu peux voir l’objet grossi.
Le télescope a été inventé en 1608. Plus tard ce siècle, Galilée, un astronome italien, a perfectionné le télescope et l’a tourné vers le ciel.
Les détails rapportés de ses observations des corps célestes on aussi requis de nouvelles explications.
Les photographies modernes des corps célestes révèlent des détails similaires à ceux que Galilée a lui-même observés.
Galilée a insisté sur le fait que l’observation devait évaluer la justesse des modèles.
Et les observations qu’il a faites privilégiaient dans tous les cas le modèle de Coperniccentré sur le Soleil et non celui d'Aristote etPtolémée,centré sur la Terre.
Le pouvoir de résolution
Pour construire un télescope puissant, tu dois améliorer son pouvoir de résolution. Le pouvoir de résolution équivaut à la précision des détailsque le télescope peut rendre d’un objet visé. Il dépend du diamètre de la lentille de l’objectif.
Un télescope dont l’objectif est de petit diamètre peut grossir un objet autant de fois que tu veux, mais tu n’en verras qu’une image plus large sans plus de détail.
Un télescope à grand-angle, est doté d’un objectif de plus large diamètre, lequel produit une plus grande précision de détails lors de l’observation. De ce fait, les objectifs de diamètre plus large sont ce qui améliore le pouvoir de résolution du télescope.
Réfraction et réflexion
Le télescope a pour fonction principale de faire la collecte de la lumière émise par les astres et généralement de former les images le plus fines possible de ceux-ci.
Afin de combler ces deux rôles, les télescopes sont munis de lentilles et/ou de miroirs qui concentrent la lumière (ou l'image créer par la lumière de l'astre).
Les lentilles accomplissent ce rôle par le principe de réfraction. Lorsqu'un rayon lumineux entre dans une lentille, il change de direction. La raison pour ce phénomène est que la vitesse de la lumière n'est pas la même dans l'air et dans la lentille. En fait, chaque fois qu'un rayon lumineux change de milieu, il change de direction, si la vitesse de la lumière dans ce milieu change.
Le miroirs réussissent à concentrer la lumière grâce à un revêtement métallique. Un rayon lumineux qui frappe une surface métallique bien polie, change de direction et prend une direction symétrique.
La raison de cette réflexion est liée au fait que la surface métallique conduit l'électricité ! Les électrons libres de la surface métallique absorbent le rayon et le ré-émettent aussitôt.
Les réflecteurs et les réfracteurs
Depuis l’époque de Galilée, de nombreux types de télescopes optiques ont été inventés.
1 ) Les réfracteurs possèdent une lentille comme objectif.
Les réfracteurs donnent de meilleures images que les réflecteurs de même taille, mais ces derniers peuvent avoir de plus grandes dimensions.
2) Les réflecteurs ont recours à des miroirs.
OU
Isaac Newton a conçu les réflecteurs afin d’apporter la solution au problème que posaient les premiers réfracteurs.
Le télescope réfracteur ne pouvait pas concentrer différentes couleurs au même endroit, alors que les miroirs le peuvent. Plus tard, ce problème a été résolu pour les réfracteurs et les deux types de télescopes sont couramment utilisés de nos jours.
Les conceptions les plus récentes combinent des éléments communs aux deux types : des télescopes hybrides.
Avec de puissants ordinateurs, il est aujourd’hui possible de combiner des images provenant de deux ou de plusieurs télescopes. Il en résulte un télescope équivalent d’une taille égale à la distance totale séparant les deux. Ce processus de combiner des images obtenues de plusieurs petits télescopes pour obtenir un image qui proviendrait d'un méga-télescope s'appelle l'interférométrie.
En utilisant cette méthode, les télescopes jumeaux de Keck ont un pouvoir de résolution capable de distinguer chaque phare d’une automobile de 800 km !
L'optique adaptive
Les étoiles scintillent car le mouvement de l’atmosphère terrestre réfracte aléatoirement leur lumière.
Ce phénomène empêche les astronomes d’obtenir une vue claire des étoiles. Les astronomes connectent de nos jours des ordinateurs aux télescopes pour régler ce problème.
Des logiciels commandent à l’ordinateur de capter les mouvements de l’atmosphère terrestre lorsqu’ils se produisent.
Cette technologie s’appelle optique adaptive – « adaptive », car les ordinateurs qui commandent l’image que tu vois adaptent constamment le miroir aux modifications de l’atmosphère terrestre.
Le télescope de technologie nouvelle à La Silla (Chili) utilise l’optique adaptive. Les astronomes munissent également des télescopes plus anciens de cette technologie. Des logiciels informatiques traitent les images pour leur enlever l’effet de brouillage introduit par l’atmosphère.
Avantages et désavantages des différents types de télescopes
Vous connaissez déjà les trois types de télescopes de base suivants ci-dessous. Voici quelques avantages/désavantages pour chacun.
1) Le télescope réfracteur
avantages :
- Ils n'ont pas d'obstruction centrale (causée par un miroir secondaire);
- Il est plus facile de préparer une bonne lentille qu'un miroir donc la qualité optique devrait être supérieur à celle d'un télescope réflecteur.
désavantages :
- Des lentilles de mauvaises qualité ne focalisent pas nécessairement tous les rayons de la même façon, donnant une image moins précise;
- Plusieurs modèles ont des champs de vision étroits;
- Le pouvoir collecteur de la lumière est assez restreint avec les instruments dont l'objectif a un petit diamètre.
2) Le télescope réflecteur
avantages :
- Offre des images claires et précises;
- Présentent un bon pouvoir collecteur de lumière;
- Les modèles ouverts offrent un grand champ de vision.
désavantages :
- Il y a une perte de lumière due aux multiples réflexions;
- L'obstruction introduite par le miroir secondaire produit de la diffraction et une perte de contraste.
3) Le télescope hybride
Les télescopes hybrides combinent les avantages des télescopes réfracteurs et réflecteurs.
Visionner le documentaire
Émission
La taille grandissante des télescopes a permis aux astronomes d’observer des étoiles plus éloignées.
Ces télescopes localisent avec une plus grande précision les positions des étoiles.
Cette photo prise par le télescope spatial Hubble est parsemée de lointaines étoiles et galaxies.
La mesure par triangulation
Une des façons les plus courantes pour mesurer indirectement une distance inconnue est appelée la triangulation.
C’est la même méthode que les astronomes utilisent pour mesurer l’éloignement des objets célestes.
Il est important de noter que lorsqu’on mesure des distances par la triangulation, plus la base du triangle est longue, plus précis les résultats seront.
La triangulation sur une étoile (parallaxe)
Les astronomes utilisent le parallaxe pour déterminer la distance des étoiles à proximité. La technique est similaire à la triangulation.
Les années lumières
L’étoile la plus proche de la Terre est la Proxima centauri, distante du Soleil de plus de 272 000 unités astronomiques (U.A.).
Une unité astronomique est la distance séparant la Terre du Soleil (150 000 000 km).
1 U.A.= 150 millions de kilomètres
Comme les distances interstellaires sont bien plus grandes que celles du système solaire, les unités astronomiques deviennent inappropriées (aussi inappropriées que le fait de vouloir mesurer le Canada d'un océan à l'autre en millimètres). Les astronomes ont donc créé l'année-lumière.
Une année-lumière représente la distance que la lumière parcourt en un an, distance égalant environ 63 240 U.A. ou 9,5 x 1012 kilomètres.
À cette échelle de mesure, la Proxima centauri est distante de 4,28 années-lumière.
Fait intéressant : Savais-tu que la lumière voyage à une vitesse d'environ 300 000 km/s ?
Exemple
La lumière parcourt 63 240 U.A. en une année-lumière. Avec cet ordre de grandeur, détermine en combien d'années-lumière une étoile est éloignée du Soleil de 543 000 U.A. ?
Une fusée est un engin spatial propulsé par la combustion d'un carburant. Le propergol est un carburant utilisé pour propulser les fusées. C'est un mélange de comburant et de combustible qui produit une énorme force qui pousse la fusée hors de l’atmosphère de la Terre.
B) La fusée V2
La fusée V2 est un missile allemand utilisé à la fin de la deuxième guerre pour bombarder des villes alliées. La fusée a été créée comme un modèle plus avancé de la fusée V1. Puisque la fusée V1 pouvait être facilement interceptée par des avions de guerre, les ingénieurs de la fusée V2 ont créé une fusée qui monte jusqu’aux couches supérieures de la mésosphère (très proche de l’espace), puis retomber à une vitesse plus vite que le son sur la cible. À cause de l’altitude de vol et de la vitesse de descente, le seul moment que la fusée est vulnérable n’est que quelques secondes pendant le décollage. Les américains et les russes ont utilisé la fusée comme modèle pour leurs propres fusées après la guerre.
C) Les dispositifs à transfert de charge (DTC)
Les dispositifs à transfert de charge sont des appareils qui prennent tout simplement des photos. L’image est créée en se servant de la charge d’électrons transférée sur une pellicule.
D) Le télescope spatial Hubble
Le télescope spatial Hubble sert à capter des images de l’espace d’une incomparable netteté. Grâce à son angle, il n’est pas affecté par la déformation de l'atmosphère. Ces images sont ensuite transmises à des stations de réception ici sur Terre.
E) Les satellites artificiels
Un satellite artificiel est un objet fabriqué par l'être humain, envoyé dans l'espace à l'aide d'un lanceur et placé en orbite autour d'une planète. La Lune est un exemple de satellite naturel.
F) La télédétection
La télédétection est une méthode de prendre des photos de la Terre de l’espace. Ce processus exige l’utilisation de satellites qui absorbent l’énergie solaire, réfléchir cet énergie de la surface de globe terrestre pour former des images. C’est un peu comme un appareil de photo en espace qui prend des images et les transmet aux stations de réception à tous les jours, et plusieurs fois par jour.
G) Le système de positionnement global (GPS)
Le système GPS est un système de géolocalisation fonctionnant au niveau mondial. Il était Initialement conçu pour le Département de la Défense des États-Unis. Cependant, sa simplicité fait en sorte qu’il s’est prouvé très utile pour le grand public.
Un ensemble de satellites envoie et reçois des données très rapidement. Une personne munie d’un récepteur peut ainsi se localiser et s'orienter sur terre, sur mer, dans l'air ou dans l'espace au voisinage proche de la Terre.
H) Vostok 1
Le Vostok 1 est le premier vol spatial habité d’un humain. Le but était d’envoyer, pour la première fois, un humain en orbite autour de la Terre. En 1961, les Russes ont atteint leur but. L’orbite a pu être complété en un peu moins de 1 heure et 30 minutes.
I) Vaisseau spatial Freedom 7
Le Freedom 7 a été envoyé en espace en 1961 afin de mesurer/ observer les effets des conditions spatiales sur l’être humain. La durée du vol était 15 minutes et 22 secondes à une altitude de 116,5 km.
J) La mission Apollo 11
Apollo 11 est une mission du programme spatial américain. Elle est très connue car c’est la première fois que des hommes se sont posés sur la Lune, le 20 juillet de l’année 1969. Les astronautes ont put marcher sur la Lune, ainsi que ramener des roches lunaires.
K) La navette spatiale
Une navette spatiale est un véhicule spatial pouvant revenir sur Terre en effectuant un atterrissage contrôlé et pouvant être réutilisé pour une prochaine mission.
L) La station spatiale internationale
La station spatiale internationale est un laboratoire de recherche en orbite autour de la Terre. Le Canada, en collaboration avec les États-Unis, la Russie, l'Europe et le Japon, se sert de la SSI pour Depuis le lancement de son premier module en 1998
M) Les satellites Anik
Les satellites Aniks sont un ensemble de satellites canadiens servant à la télécommunication à travers le pays. Grâce aux satellites Aniks, les régions les plus éloignées du Canada peuvent profiter de services tels que la télémédecine, téléapprentissage, télétravail et n’importe quel commerce nécessitant des services Internet. Les premiers satellites ont été lancés 1972. De nouveaux modèles plus modernes orbitent toujours la Terre.
N) La mission Apollo 13
Une mission élaborée par les États-Unis. Le but de la mission était d’explorer la Lune et ramener des échantillons du sol lunaire. Malheureusement, l’explosion d’un des réservoirs d’oxygène a gravement endommagé le module, le rendant inhabitable. Ce fut reconnu comme un « échec réussi » car malgré tout, les 3 astronautes ont pu retourner sains et saufs sur Terre.
O) La Canadarm
La Canadarm est un bras mécanique attaché à la navette spatiale.
Il sert à manipuler des charges utiles pour les extraire de la baie de stockage et les déployer, ou inversement. Il peut également servir de support pour les astronautes lorsqu'ils effectuent des sorties extra-véhiculaires ou bien permettre l'inspection de certaines parties de la navette qui sont inaccessibles à l'équipage.